En exploitant ces théorie à propos de la naissance de l’œuvre, cet étude a comme but de tracer une sorte de mappe au sujet des rapports intertextuels entre l’œuvre de Violette Leduc et de deux auteurs qui ont fait partie de sa vie et qui ont modifié le cours de son écriture, à savoir, Maurice Sachs et Jean Genet.

Mon intervention sera pourtant divisé en deux parties ; la première sera concentrée sur l’intertextualité dite ‘interne’, c’est-à-dire, la reprise d’un texte à l’intérieur d’un autre texte du même auteur. Il s’agit d’une pratique d’écriture assez courante chez Violette Leduc et chez les deux auteurs au centre de cette analyse.

La deuxième partie sera concentrée sur la lecture croisée de l’œuvre des trois auteurs à la lumière des rapports intertextuels qui concernent une certaines partie de leur production (1932- 1973).

Maurice Sachs, le premier homosexuel aimé, rencontré en 1938 chez SYNOPS, est celui qui l’a ‘poussé à écrire’, selon les témoignages que Leduc elle-même à donnés dans La Bâtarde. Mais l’importance de Sachs dans l’œuvre de l’auteure va bien au-delà de l’obsession amoureuse ; Maurice et ses œuvres hantent la production leducienne de L’Asphyxie,où l’on peut dénicher la présence de Sachs derrière certains personnages, à la trilogie autobiographique où Sachs revient à la manière d’un fantôme. L’étude analysera les multiples niveaux d’interaction intertextuelle entre les deux auteurs.