Mireille Brioude colloque

Mireille BRIOUDE

 

Professeure agrégée de lettres modernes, auteure d’une thèse publiée sur Violette Leduc : la mise en scène du Je. Articles et interventions sur la page personnelle du site qu’elle dirige : violetteleduc.net

En clôture de la matinée du vendredi 17 octobre, elle se propose de faire un point sur les diverses tendances critiques qui depuis trente ans s’attachent à étudier l’œuvre de Violette Leduc. La critique dite « universitaire » tout d’abord, puisque cette matinée fut l’occasion d’écouter trois passionnantes contributions dont deux thèses à venir, celles de Clara Bonelli et celle de Renaud Kiev qui montrent que la jeune recherche est vraiment vivante, axée sur l’étude rigoureusement stylistique de l’œuvre. Ces mémoires sont le prolongement de nombreuses thèses et maîtrises dont peu furent publiées.

Mireille Brioude rappelle à quel point à son époque, et même après, il était difficile de trouver un directeur ou une directrice de recherche et qu’heureusement il y eut Béatrice Didier et Mireille Calle-Gruber, entre autres, pour soutenir les chercheuses.

Ghyslaine Charles-Merrien, une des premières « thésardes » leducienne, continue à scruter l’œuvre de Leduc, sous l’angle artistique, avec sa contribution sur Violette et la peinture.

Mireille Brioude accentue le fait que tous les angles sont favorables à l’approche du texte, à condition de se mettre d’accord sur quelques termes : celui de « gender studies » brillamment incarné par Alison Péron et Anaïs Frantz en est un.

Au fond, l’important est de ne pas « s’approprier » Violette Leduc en plaquant sur le personnage (et non sur l’auteur) un discours ou des intentions trop « personnelles ».

Une fois cette tentation repoussée, il apparaît qu’aucun clivage n’est souhaitable entre « spécialistes » et non « spécialistes » de l’oeuvre : nous sommes tous et toutes spécialistes de Violette Leduc !

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